Il n'y a pas que les Olympiques de Gatineau qui donnent des maux de tête aux Remparts de Québec.
Tirant de l'arrière par 2 contre 0 dans la série quart de finale les opposant aux Olympiques, les Remparts avaient quelques ajustements à faire pendant leur entraînement en après-midi, mais l'entraîneur-chef Patrick Roy a eu du mal à se faire comprendre et a dû hausser le ton à quelques occasions.
Faut dire que le climat au Colisée ressemblait plus à un chantier de construction puisque des travailleurs s'y affairaient afin de conformer les bancs des joueurs et de pénalités aux exigences de la Fédération internationale de hockey sur glace en préparation des championnats du monde.
Comme les bancs des deux équipes doivent être du même côté de la patinoire, il a fallu agrandir ce qui est maintenant le banc des pénalités afin d'en faire un banc d'équipe. Bref, on perd 14 bancs d'un côté et huit de l'autre.
Bruit et poussière
Le bruit, la poussière et les odeurs de gaz ont donné du fil à retordre aux Remparts et Roy a même demandé aux travailleurs d'arrêter le boulot quelques minutes, le temps de donner des explications importantes.
«Ce n'était pas évident, même si on ne doit pas se laisser distraire, a reconnu Maxime Lacroix. Nous sommes tous sortis de la pratique avec un mal de tête.»
Et les Olympiques dans tout ça?
[ Les Remparts ont dû s'entraîner
dans le bruit et la poussière ]
«On n'a pas le choix de gagner chez nous, mais nous sommes confiants, répond Lacroix. Il faut presser leurs défenseurs car ils l'ont eu trop facile lors des deux premiers matchs. Ils ont travaillé plus fort que nous. Les deux premiers trios doivent montrer l'exemple et ça va prendre un gros match, demain (aujourd'hui).»
Selon lui, il est temps que l'attaque se mette en marche.
«On n'a pas créé grand-chose offensivement et notre avantage numérique doit produire. Dans leur zone, on ne réussit pas à garder possession de la rondelle. Ils nous mettent beaucoup de pression, mais si on réussit à battre un joueur, on va mettre les autres dans le pétrin et créer de belles choses.»
Monter le degré d'intensité
Après l'entraînement, les Remparts ont eu droit à une brève réunion à huis clos. «C'était pour s'assurer que tout le monde soit sur la même longueur d'onde», a dit l'entraîneur adjoint Claude Lefebvre, qui avait le mandat de rencontrer la presse.
«On joue bien chez nous, la foule va nous appuyer et nous sommes confiants, mais nous sommes aussi conscients qu'on doit monter notre degré d'intensité, a laissé entendre Lefebvre. Pour battre Gatineau, on doit être plus intenses que ce qu'on a montré jusqu'à maintenant.»
Et un degré d'intensité inférieur à 100 % est en plein le genre de choses qui rend Patrick Roy de mauvaise humeur.
La suite ce soir, au Colisée Pepsi.
Go Remparts Go !!
Maaudee-77, Posté le jeudi 10 avril 2008 17:10
Trop aimer la game dhier (le 9 la)
Oh lala =D =D =D