Maxime Lacroix fait ses valises pour Hershey, où il ira gonfler les rangs du club-école des Capitals de Washington dans la Ligue américaine (LAH), dès demain. L'attaquant des Remparts ne s'attend cependant pas à être utilisé en situation de match, alors que les Bears entreprennent les séries. «Je m'en vais là pour chercher un contrat», affirme celui qui vient de boucler sa quatrième et dernière saison dans les rangs junior.
Repêché par Washington en cinquième ronde (127e) en 2006, sa deuxième année d'admissibilité, Lacroix doit signer une entente avec l'organisation des Capitals avant le 1er juin, sans quoi il deviendra joueur autonome libre de toute attache. Il part donc dans la capitale américaine du chocolat avec la ferme intention de démontrer toute sa valeur à ceux qu'il souhaite voir devenir ses futurs employeurs.
«Je vais être dans l'entourage de l'équipe, je vais participer aux entraînements, mais je ne jouerai probablement pas. Je vais peut-être être habillé pour un match, mais je ne toucherai pas à la glace», prévoit l'ailier gauche de Québec, sachant fort bien que les Bears amorcent les séries contre les Penguins de Wilkes-Barre-Scranton, mercredi. «Je vais quand même pouvoir me faire valoir et voir si je peux tenir mon bout. Ça va me permettre de savoir un peu où je m'en vais l'an prochain», a exposé celui qui aura 21 ans le 5 juin.
Malgré une campagne inégale où il a vécu «des hauts et des bas», de son propre aveu, le fils de l'ancien joueur des Remparts et des Nordiques Pierre Lacroix affirme avoir connu une saison «pas vilaine» dans l'ensemble. Il a entre autres atteint le plateau des 30 buts pour la première fois en quatre ans chez les Diables rouges, un succès «pour un gars comme moi pas extrêmement scoreur», analyse-t-il. Il signale ensuite ses performances défensives, surtout en infériorité numérique, un volet qu'ont à c½ur ses patrons des Capitals.
«Je suis très content, je ne m'y attendais pas, confie-t-il sur ce rappel. Et je ne m'en vais pas dans l'inconnu.» Comme il a déjà pris part au camp des recrues et à un camp estival de l'organisation, Lacroix retrouvera à Hershey des joueurs qu'il connaît. Du nombre, le fils de Raymond Bourque, Chris, ainsi que six Québécois, dont Alexandre Giroux, de Québec.
Si l'opération Hershey échoue, Lacroix espère être invité à un autre camp de la LAH, à la fin de l'été. Sinon, la Ligue de la côte Est et le circuit universitaire constituent d'autres options, tandis que son agent, Paul Corbeil, pourrait aussi se tourner vers l'Europe. Car le no 21 des Remparts possède la double citoyenneté canadienne et française, lui qui a passé une partie de son enfance dans l'Hexagone, alors que son père y jouait au hockey.
On ne le verra toutefois pas jouer pour la France au Championnat mondial, au Colisée, en mai. «Il y a eu des pourparlers, mais ce ne sera pas pour cette année, révèle-t-il. Je n'ai même pas pratiqué avec eux, et c'est du gros calibre! Mais cet été, je vais peut-être participer à un camp de l'équipe nationale.
J'espère sincèrement que Max va obtenir son contract, parce qu'il le mérite emplement !!
Touka bonne chance Max !
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